27 mai 2006

#3 J'ai le sésâme !

Vendredi 26 mai, 5h20:
le réveil sonne sur le portable, c'est une grande journée qui s'amorce, il faut faire le pied de grue devant l'ambassade du Canada pour être dans les premiers et obtenir le visa dans la journée.
Ma préparation, digne des forces armées spéciales, est optimale: le dossier était prêt, vérifié, complet et signé. Dans mon sac, l'équipement du grand attendeur: deux livres (pour parer à une attente de plusieurs heures), un walkman et suffisament de piles et de musique pour tenir...

6h00:
décollage de l'appartement de Bertrand (mon cousin) direction le RER A. Arrêt prévu: Charles de Gaulle-Etoile. L'ambassade est au 37 avenue Montaigne, qui part du rond-point des Champs-Elysées, parallèlement (ou presque) à l'avenue Franklin ROSSEVELT.

6h50:
Me voici face à l'arc de triomphe, imposant et majestueux. Le soleil est déjà levé depuis un bon moment, ce qui permet de profiter de la vue, sans avoir le bruit des voitures et le brouhaha de la foule. A 7h moins 10 les Champs ne sont pas encore envahis par les touristes, seulement par les rares camions de livraison et les voiturettes de nettoyage.

7h10:
Après une bonne petite balade sur les Champs-Elysées (la plus belle avenue du monde), j'arrive devant l'ambassade, où flotte un énorme drapeau canadien (logique). Je suis la première, donc objectif atteint. Il faut maintenant attendre 8h30 et l'ouverture des portes.

8h15:
La foule s'est amassée progressivement devant l'ambassade, disciplinée. Du mouvement se fait sentir à l'intérieur du bâtiment, les lumières et les ordinateurs s'allument.

8h30:
La porte du service "visa et immigration" s'ouvre sur un vigile avec un détecteur de métaux. Il faut montrer patte blanche pour rentrer dans ce premier bâtiment. A l'accueil, l'hôtesse regarde mon dossier, vérifie rapidement son contenu, me sort une blague sur mon nom de famille (je suis la première de la journée, ça commence bien pour elle), puis me dirige vers le bâtiment voisin et me donne quelques conseils.

8h33:
Dans le bâtiment principal, la sécurité est encore plus strict: détecteurs à rayons X pour les sacs, et porte-détecteur de métaux pour moi. La dame à la sécurité est très gentille, et me confisque aimablement mon téléphone portable, mon walkman et mon appareil photo (objets electroniques) pour les mettre en consigne.

8h34:
Je suis au premier étage, je donne mon dossier à la réception, et ça démarre. Je n'ai plus qu'à attendre, pour combien de temps, aucune idée. Mon numéro? le 706.

9h15:
Certains numéros (le 708, le 707) sont appelés à un guichet, puis en reviennent. Leur dossier avance. Entre-temps la salle d'attente (une cinquantaine de chaises disposées en U ou en ligne) se remplit.

9h27:
La première salve de permis est distribuée: mon numéro est appelé dans la liste des 4 numéros cités. Mon dossier était complet, aucune retouche nécessaire, je suis admise sans rattrapages! Je suis l'heureuse détentrice d'un permis Vacances-Travail d'un an pour aller au Canada !!!

9h30:
Me voici sur le trottoir, devant l'ambassade, déphasée mais heureuse. (tellement déphasée que j'ai oublié mon bouquin dans l'ambassade, c'est une fois arrivée pratiquement au bout de la rue que je m'en rends compte que je fais demi-tour pour retourner le chercher).

Maintenant, il n'y a plus qu'à:
_décider dans quelle ville je me pose (Vancouver même ou dans la région?)
_trouver une coloc' sympa et pas trop chère
_trouver un emploi pour pas me retrouver en dèche d'argent trop vite là-bas
_acheter un billet d'avion (aller simple ou aller-retour?)
_souscrire à une assurance pas trop chère mais efficace

Dans le désordre, la troisième étape ayant un impact sur les deux premières :)

Enfin, toujours est-il que Poï² s'en va vers Vancouver entre le 15 et le 30 septembre !!

2 commentaires:

Anonyme a dit…

coucou !
jetais a vancouver pendant une année avec le permis vacances travail. juste une infos par rapport à ton article, le billet d'avion je ne pense pas que ce soit permis d'y aller avec un allé simple; il faut montrer le billet retour aux douanes sinon tu passes pas ! Autre chose, va a vancouver même car la périphérie c'est bof.
Sinon c'est la ville la plus chère du Canada mais on survit ;)
Trouver un boulot sur place est faisable surtout les ptits job comme serveur dans les cafés ou resto. Meme avec des diplomes et de lexperience, rare sont les pvtistes qui trouvent un emploi dans leur branche. (sauf si leur branche est lhotellerie). jai adoré mon année la-bas, revenue y a 10 jours... tu vas kiffer !!! bonne chance ! fonce !!

Anonyme a dit…

Merci nini :D
C'est ce que je me disais aussi en ce qui concerne le boulot, c'est pour ça que pour l'instant je ne me fais pas trop de soucis de ce côté là.
Et l'autre truc est que je pensais prendre un billet AR, moins cher à l'achat !